No Time Anymore - Piano pour 4 mains

November 20th 2024 – 20:00-22:00

Récital de piano à 4 mains, avec Annie Kraus et Lynn Orazi

Les musiques de Clara Schumann, Marie Jaëll, Helen Buchholtz, Amy Beach, Germaine Tailleferre et No Time Anymore composées par Tatsiana Zelianko ont choisi Annie et Lynn.

Dans cette pièce, une balle est lancée dans le piano. La balle représente le poids – la balle sphérique lourde – au lancer du poids. Cet élément est un hommage aux jeux olympiques de 2024 à Paris.
Cela représente les lourds problèmes que nous essayons de jeter, dont nous essayons de nous débarrasser, mais qui reviennent.
La sphère est aussi une allégorie de la planète Terre que l’on fait descendre silencieusement, jusqu’à ce qu’elle heurte le sol, ici les cordes du piano, et génère un bruit de tonnerre.
Le bruit est une plainte, c’est la plainte de la planète, lancée par nous, les humains, lorsqu’elle atteint son point de défaillance ultime.
Le bruit fait aussi mal que celui que nous faisons mal à la Terre.
Cette pièce trouve sa source, son inspiration dans l’actualité récente.
C’est polythématique, avec les Jeux olympiques d’été d’un côté et le changement climatique de l’autre.
Dans ma pièce, nous récupérons le ballon et recommençons. Cela représente les 3 catastrophes auxquelles la Terre a survécu avec l’astéroïde frappant la planète et éradiquant les dinosaures, la deuxième étant l’ère industrielle et post-industrielle, épuisant les ressources de la planète, générant cette pollution empoisonnante, la troisième et ultime étant devant nous, si nous n’agissons pas.
Le pianiste dit 3 fois plus de temps, car pour chaque catastrophe, chaque cataclysme, lorsqu’il est constaté, il est trop tard pour inverser le cours de l’action, pour arrêter le voyage menant à la fin du monde connu.
La balle est aussi la balle sphérique lourde au lancer du poids.
Chaque athlète a droit à 6 tentatives. au lieu de mesurer la distance à laquelle le poids arrive, la mesure est effectuée par le son tonitruant généré lors de la frappe des cordes.
Tandis que l’athlète expire lourdement au lancer du coup, et très souvent crie, elle est remplacée par la voix du pianiste à aucun moment nous ne brûlons la partition, avec la même nécessité que l’athlète au lancer. Le score peut être compris comme la partition bien sûr, mais aussi comme la marque qu’atteignent les athlètes.
La pièce est polystylistique. Elle s’inspire de et mélange les caractéristiques de la musique ancienne, à savoir les madrigaux de Gesualdo, la musique néoclassique et le tango.
Le but est de mélanger ces styles pour créer un mix équilibré, en utilisant le meilleur de ces univers.

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